「アラン2世 (ブルターニュ公)」の版間の差分
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アラン2世は{{仮リンク|ティボー1世 (ブロワ伯)|fr|Thibaud Ier de Blois|label=トゥール伯ティボー1世}}の娘と結婚した。夫婦のあいだに生まれた{{仮リンク|ドロゴ (ブルターニュ公)|fr|Drogon de Bretagne|label=ドロゴ}}はのちにブルターニュ公位を継いだ。ほかに、愛人ユーディトとの間には非嫡出子の{{仮リンク|オエル1世 (ブルターニュ公)|fr|Hoël Ier de Bretagne|label=オエル}}と[[グエレス (ブルターニュ公)|グエレス]]という子をもうけた。ドロゴが死んだあとはオエルがオエル1世としてブルターニュ公を継ぎ、さらにそのあとはグエレスがブルターニュ公となった。 | アラン2世は{{仮リンク|ティボー1世 (ブロワ伯)|fr|Thibaud Ier de Blois|label=トゥール伯ティボー1世}}の娘と結婚した。夫婦のあいだに生まれた{{仮リンク|ドロゴ (ブルターニュ公)|fr|Drogon de Bretagne|label=ドロゴ}}はのちにブルターニュ公位を継いだ。ほかに、愛人ユーディトとの間には非嫡出子の{{仮リンク|オエル1世 (ブルターニュ公)|fr|Hoël Ier de Bretagne|label=オエル}}と[[グエレス (ブルターニュ公)|グエレス]]という子をもうけた。ドロゴが死んだあとはオエルがオエル1世としてブルターニュ公を継ぎ、さらにそのあとはグエレスがブルターニュ公となった。 | ||
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+ | [[:fr:Alain Barbetorte]](oldid=144213679)より転記 | ||
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+ | '''Alain II de Bretagne''', dit « '''Barbetorte''' »<ref>à la barbe mal plantée ou hirsute selon [[Henri Waquet]] « sur le sobriquet de ''Barbetorte'' » ''Notes de lectures'', dans : ''[[Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest|Annales de Bretagne]]'', Tome 51, numéro 1, 1944. {{p.}}230-231.</ref> ou « '''''{{lang|br|al louarn}}''''' » (en [[breton]] : « le renard »)<ref>surnom utilisé dans le [[Barzaz-Breiz]] de [[Théodore Hersart de La Villemarqué]] au [[XIXe siècle]]</ref>, (né vers [[900]]<ref>Joëlle Quaghebeur ''La Cornouaille du {{s mini-|IX|e}} au {{s-|XII|e}}'' PUR Rennes (2002) {{ISBN|2 868477437}} {{p.}}99</ref> - mort en [[952]] à [[Nantes]]) est le fils de [[Mathuedoï de Poher]] et petit-fils par sa mère d’[[Alain Ier de Bretagne|Alain le Grand]], dernier [[roi de Bretagne]]. Il fut comte de [[Poher]] puis le premier [[Liste des ducs de Bretagne|duc de Bretagne]] de [[936]] à [[952]]. | ||
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+ | Alain de Bretagne est le fils du comte [[Mathuedoï de Poher]] et d'une fille anonyme d'[[Alain Ier de Bretagne|Alain le Grand]]. Son père et lui s’exilent au commencement de la [[décennie]] [[920]] auprès du futur roi [[Athelstan d'Angleterre]] qui était le [[Parrain (religion)|parrain]] d'Alain selon la [[chronique de Nantes]]<ref>[[Arthur de la Borderie]] ''Histoire de la Bretagne'', 1899 réédition par Joseph Floch à Mayenne 1975. vol. II {{p.}}387.</ref>. | ||
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+ | Après les disparitions successives d'[[Alain Ier de Bretagne|Alain le Grand]] (mort en [[907]]) et de [[Gourmaëlon]] (mort en [[913]]) la Bretagne connait un regain d'attaques de la part des [[vikings]]. Ces derniers ne se contentent plus d'expéditions de pillages comme au {{IXe siècle}} ni même de se retirer contre paiement d'un tribut de type « [[Danegeld]] » mais ils cherchent à se substituer aux dynastes locaux et à établir une principauté comme ils l'ont fait à la même époque en [[Irlande (île)|Irlande]] à [[Royaume de Dublin|Dublin]] et [[Limerick (Irlande)|Limerick]], en [[Angleterre]] à [[Royaume viking d'York|York]] et dans le [[Danelaw]], et même en [[911]] à [[Rouen]]. Par ailleurs le [[comte d'Anjou|vicomte d'Angers]] [[Foulques Ier d'Anjou|Foulques {{Ier}}]] tente de contrôler le pays Nantais<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=André|nom1=Chédeville |lien auteur1=André Chédeville|prénom2=Hubert|nom2=Guillotel|lien auteur2= Hubert Guillotel|titre=La Bretagne des saints et des rois {{sp-|V|e|-|X|e}}|éditeur=Éditions Ouest-France|année=1984 |isbn=2-85882-613-7}}. Il prend le titre de « Foulque comte de Nantes et vicomte d'Angers » dans un acte du {{date|31|mars|914}} {{p.}}375.</ref>. | ||
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+ | Les établissements religieux sont la première cible des pirates scandinaves et l'[[abbaye de Landévennec]] est détruite en [[913]] pendant que ses moines se réfugient à [[Montreuil-sur-Mer]] auprès d'[[Helgaud de Montreuil]] (mort en 926) [[comte de Ponthieu]]<ref>Marc Simon o.s.b ''l'Abbaye de Landévennec de saint Guénolé à nos jours '' Éditions Ouest-France, Rennes 1985 {{ISBN|978-2-85882-835-7}} {{p.}}68-69.</ref> qui périt d'ailleurs en combattant les [[Normands]]<ref>[[Ferdinand Lot]], ''Date de l'exode des corps des saints hors de Bretagne'', Annales de Bretagne 1899-1900, tome XV, {{p.}}60-76.</ref>. Selon le témoignage de la [[vita]] de [[Gildas le Sage|Saint-Gildas]] Daioc abbé de [[Saint-Gildas-de-Rhuys]] et Taneth abbé de [[Locminé]] s'établissent en [[927]] dans le [[Berry]] auprès d'[[Ebbes de Déols|Ebbes le Noble]] de [[Déols]]<ref>[[André Chédeville]] et [[Hubert Guillotel]] {{opcit}} {{p.}}383-384.</ref>. Salvator [[Liste des évêques de Saint-Malo|évêque d'Aleth]], Junan abbé de [[Léhon]] et ses moines ainsi que le clergé de [[Dol-de-Bretagne]] et de [[Bayeux]] gagnent [[Paris]]. Un doute subsiste sur la date de l'exil de ces derniers parfois reportée vers [[960]]<ref>René Merlet, « Les origines du monastère de Saint-Magloire de Paris », dans : '' Bibliothèque de l'école des chartes'', 1895, tome 56, {{p.}}237-273.</ref>. Flodoard évoque toutefois ces évènements dans l'entrée de l'année [[919]] <ref group=note>Chronique de Flodoard AD 919 {{p.}}6 « Les Normands ravagent, écrase ruinent toute la Bretagne située à l'extrémité de la Gaule, celle qui est en bordure de la mer, les Bretons étant enlevés, vendus et autrement chassés en masse ».</ref> et c'est à cette époque que [[Ragenold de Nantes|Ragenold]] s'installe à [[Nantes]] et que le comte [[Robert Ier de France|Robert de France]] tente en [[921]] sans succès de le chasser avant qu'il n'attaque les princes du nord de la [[Francie]] sous le prétexte aider [[Charles le Simple]] contre ses ennemis. | ||
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+ | Selon l'interprétation d'[[Hubert Guillotel]], la seconde intervention d'[[Hugues le Grand (Robertien)|Hugues le Grand]] et de [[Herbert II de Vermandois]] contre Nantes en [[927]] aurait permis de cantonner les Normands de la Loire à [[Nantes]]<ref group=note>Ce qui n'empêchera par [[Incon de Nantes]] le successeur de Ragenold de mener en [[935]] une expéditions en [[Berry]].</ref> et favorisé le retour de certains émigrés dont Alain fils de Mathuedoï qui aurait été contraint de s'exiler une seconde fois en [[931]]<ref>Dom Bède Plaine ''Les invasions des Normands en Armorique et la translation générale des Saints bretons'' Bulletin de la [[Société archéologique du Finistère]], Tome XXVI, 1899, {{p.}}320.</ref> après l'échec de l'insurrection contre les Normands menée avec Bérenger et le massacre des Normands établis en Cornouaille avec leur chef Félécan<ref group=note>Chronique de [[Flodoard]] AD 931 {{p.}}56 « Les Bretons qui occupaient l'extrémité de la Gaulle et avaient été soumis par les Normands se soulèvent contre eux et l'on rapporte que dans les solennités de la fête de Saint-Michel (29 septembre) ils les tuèrent tous en commençant par leur chef Félécan ».</ref>. Selon Hubert Guillotel<ref>[[André Chédeville]] et [[Hubert Guillotel]] {{opcit}} {{p.}}392-393.</ref>, Hugues de Fleury au début du {{s-|XII}} relate le même évènement avec des détails complémentaires<ref>[[Jean-Christophe Cassard]], ''Le siècle des Vikings en Bretagne'', Les Universels, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1996, {{p.}}90-91.</ref>{{,}}<ref group=note>''Historia modernorum reum Francorum'' « L'an de l'incarnation du Seigneur 931, les Bretons installés en ''Cornu Galliae'' se révoltèrent contre les Normands auxquels ils étaient assujettis et tuèrent leur chef. Guillaume Longue Épée, fils et successeur de Rollon, pénétrant dans leurs territoires en ennemi le ravagea durement et il ramena à lui Bérenger le chef le plus puissant des Bretons et contraignit l'autre Alain à quitter sa terre. Il revendiqua alors toute la Bretagne ».</ref>. | ||
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+ | === Restauration === | ||
+ | [[Fichier:Incursions vikings en Bretagne-fr.svg|thumb|Incursions [[Vikings]] des {{s mini-|IX}} et {{s|X}} en Bretagne.]] | ||
+ | D'après le récit épique fait par [[Arthur de la Borderie]], Jean, abbé de [[Abbaye de Landévennec|Landévennec]], exilé comme les principaux membres de l'aristocratie bretonne depuis [[919]], revient en [[Bretagne]] vers [[935]], et recrute des tenanciers qui, réfugiés dans les rochers inaccessibles de la côte de [[Crozon]], résistaient aux [[Vikings]] sous la direction de deux chefs locaux Amalgod et Wethenoc. Il envoie ensuite des hommes sûrs à la cour d'[[Æthelstan d'Angleterre|Æthelstan]] pour informer de la situation Alain, fils de Mathuedoï, et le presser de prendre la direction des Bretons. Jean regroupe des partisans afin de lui fournir une petite armée, et lui fait prêter serment par Amalgod et Wethenoc<ref>[[Arthur de la Borderie]] {{opcit}} {{p.}}386.</ref>. | ||
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+ | À l’initiative de l’abbé Jean de [[Abbaye de Landévennec|Landévennec]], avec l’aide d’une troupe de Bretons exilés et d’Anglais <ref group=note>Chronique de [[Flodoard]] AD 936, {{p.}}70 : « Les Bretons revenant des régions d’outre mer, du service du roi Adelstan, regagnèrent leur pays ».</ref>, Alain débarque en [[936]] en Bretagne près de [[Dol-de-Bretagne]], et attaque ensuite le [[camp de Péran]]<ref>Jean Pierre Nicolardot, Philippe Guigon Philippe « Une forteresse du {{s-|X|e}} : le Camp de Péran à Plédran (Côtes d'Armor) », dans : ''Revue archéologique de l'ouest'', tome 8, 1991. {{p.}}123-157.</ref>{{,}} <ref group=note>Cette expédition de 936 figure aussi dans la contestable ''Chronique de Nantes'' ({{s-|XI}}), d’après J.-C. Cassard.</ref>. Il combat les [[Normands]] à [[Plourivo]] avant de marcher sur la [[Loire]] et [[Nantes]] et de les en chasser en [[937]]<ref>[[Jean-Christophe Cassard]] {{opcit}} {{p.}}94.</ref>{{,}}<ref group=note>Chronique de [[Flodoard]] AD 937, {{p.}}76 : « Les Bretons revinrent après de longs voyages dans leur pays dévasté […] ils eurent de fréquents combats avec les Normands […] il restèrent vainqueurs et reprirent le pays dévasté ».</ref>. Cependant aucun texte d'époque ni aucune trace archéologique ne mentionne l'existence d'une telle bataille à Plourivo<ref>[http://www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/batailles/detail.php?id=125 Bataille de Plourivo contre les normands, mythe ou réalité] - Les batailles de l'Histoire de Bretagne - Institut culturel de Bretagne].</ref>. Il est reconnu comme « ''Brittonum dux'' » en [[938]]<ref>[[Arthur de la Borderie]] {{opcit}} {{p.}}395.</ref>. | ||
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+ | Selon [[Hubert Guillotel]]<ref>[[André Chédeville]] et [[Hubert Guillotel]] {{p.}}397-398.</ref>, cette restauration n'est pas seulement liée à une victoire militaire, elle serait intervenue avec celle de [[Louis IV de France|Louis d'Outremer]] dans le cadre d'une négociation diplomatique globale entre la mort du roi [[Raoul de France|Raoul]] le 14/15 [[janvier]], et le sacre de [[Louis IV de France]], le {{date|19|juin|936}}, et qui incluait le roi [[Æthelstan d'Angleterre]], les princes rivaux de la [[Francie]] du nord, [[Hugues le Grand (Robertien)|Hugues le Grand]] et [[Herbert II de Vermandois]], ainsi que [[Guillaume Ier de Normandie|Guillaume {{Ier}} de Normandie]], qui aurait abandonné son soutien aux [[Vikings|Normands de la Loire]] après, selon [[Flodoard]]<ref>Chronique de [[Flodoard]] AD 933, {{p.}}62 « la terre des Bretons située sur le bord de la mer ».</ref>, avoir reçu, en [[933]], du roi [[Raoul de France]] les régions qu'il identifie avec le [[Cotentin]] et l'[[Avranches|Avranchin]]<ref>[[André Chédeville]] et [[Hubert Guillotel]] {{p.}}397-400.</ref>. | ||
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+ | === Règne === | ||
+ | Pendant les premières années de son gouvernement Alain demeure proche d'[[Hugues le Grand (Robertien)|Hugues le Grand]] et il combat les Normands aux côtés de [[Hugues Ier du Maine|Hugues]], comte du [[Maine (province)|Maine]] un fidèle du [[Liste des comtes de Paris|comte de Paris]]<ref> [[André Chédeville]] & [[Noël-Yves Tonnerre]] '' La Bretagne féodale XIe-XIIIe siècle'' éditions Ouest-France, Rennes 1987, {{ISBN|9782737300141}} {{p.}}27 </ref>. La libération s’achève le {{date|1|août|939}}, par la victoire de [[bataille de Trans|Trans]] non loin des rives du [[Couesnon]] sur les Normands<ref>[[Jean Renaud (professeur)|Jean Renaud]] ''Les Vikings et les Celtes'' [[Ouest-France]] Université Rennes (1992) {{ISBN|2737309018}} {{p.}}140-141,</ref> avec l’aide du [[Liste des comtes de Rennes|comte de Rennes]] [[Juhel Bérenger de Rennes|Juhel Bérenger]] et du [[Liste des comtes puis ducs du Maine|comte du Mans]] [[Hugues Ier du Maine|Hugues {{Ier}}]] <ref>Chronique de [[Flodoard]] AD 939, {{p.}}82 : « Les Bretons combattirent avec les Normands, remportèrent la victoire et l'on dit qu’ils prirent un fort à ces derniers ».</ref>. Cette date serait devenue la « fête nationale des Bretons ». Alain doit renoncer au [[péninsule du Cotentin|Cotentin]], à l’[[Avranchin]] et au territoire situé à l’ouest de la [[Mayenne (département)|Mayenne]]. Quant au comté de Nantes, il avait été, un temps, sous l’obédience angevine de [[Foulque Ier d'Anjou|Foulque {{Ier}} d’Anjou]] qui le revendiquait depuis [[914]]<ref>[[André Chédeville]] et [[Hubert Guillotel]] {{opcit}} {{p.}}373, il prend le titre de « Foulque comte de Nantes et vicomte d'Angers » dans un acte du {{date|31|mars|914}}.</ref>. | ||
+ | En [[942]] Alain Barbetorte devient allié de [[Louis IV de France|Louis IV d’Outremer]], qu’il a connu lors de leur exil en Angleterre, et dont il devient le « fidèle » à [[Rouen]]<ref>Paul Jeulin, « L'hommage de la Bretagne en droit et dans les faits », dans : ''Annales de Bretagne'', tome 41, numéro 3-4, 1934, {{p.}}408.</ref>{{,}}<ref group=note>Selon [[Richer de Reims]], « Guillaume duc des Aquitains et Alain duc des Bretons voyant les ''pirates'' [c'est-à-dire les Normands] rentrés dans le parti du roi vinrent le trouver à Rouen et prêtèrent serment de fidélité ». [[Flodoard]] AD 942, {{p.}}94, ajoute « Guillaume de Poitiers et les Bretons avec leurs princes vinrent trouver le roi à Rouen. Le roi en leur compagnie se rendit sur la rivière Oise [pour combattre Hugues de France et Herbert de Vermandois] ».</ref>, ainsi qu’avec [[Thibaud Ier de Blois|Thibaud I{{er}} le Tricheur]], [[Liste des comtes de Blois|comte de Blois]], [[Liste des comtes de Tours|de Tours]] et [[Liste des comtes et ducs de Chartres|de Chartres]]. Il conclut la même année une étroite alliance avec [[Guillaume III de Poitiers|Guillaume Tête d'Étoupe]], duc d’[[Duché d'Aquitaine|Aquitaine]], qui lui permet d’obtenir au sud de la Loire les ''pagi'' de [[Mauges]], [[Tiffauges]] et [[Herbauges]]<ref>Naissance de la Bretagne, Noël-Yves Tonnerre {{p.|288}}, ''l’œuvre de Barbetorte''.</ref>. | ||
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+ | Au témoignage de [[Dudon de Saint-Quentin]] repris par [[Guillaume de Jumièges]], les « Bretons Bérenger et Alain » sont présents aux côtés du duc [[Guillaume Ier de Normandie|Guillaume de Normandie]] lorsque celui-ci est tué le {{date|17|décembre|942}} à [[Picquigny]] dans la [[Somme (département)|Somme]], dans un guet-apens lors d'une entrevue avec [[Arnoul Ier de Flandre]]<ref>François Neveux, ''La Normandie des ducs aux rois {{s mini-|X|e}}-{{s mini-|XII|e}} siècles'' Éditions Ouest-France, Rennes, 1998, {{ISBN|2737309859}} {{p.}}37.</ref>. | ||
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+ | En [[944]], selon la Chronique de [[Flodoard]], il se livre à une guerre fratricide avec [[Juhel Bérenger de Rennes]] que les Scandinaves mettent à profit pour piller de nouveau la Bretagne<ref group=note>Chroniques de Flodoard AD 944, {{p.}}104-105 « Il arriva bientôt de grands maux aux Bretons. Divisés qu’ils étaient par les querelles de leurs princes Béranger et Alain, ils furent attaqués, vaincus, taillés en pièces par les “Normands”, avec qui ils avaient fait un pacte. Dol une de leurs villes fut prise et son évêque fut étouffé de telle sorte par la multitude de ceux qui fuyaient dans l’église qu’il mourut. Cependant les Bretons ayant réparé leurs forces recommencèrent le combat et vainquirent les “Normands” ; ensuite il se donna un troisième combat ; une grande de multitude y périt de part et d’autre, mais les “Normands” l’emportèrent ; ils poursuivirent les Bretons à extermination, et les chassèrent de leur terre. Ainsi les “Normands” qui peu auparavant étaient venus des pays d’outre mer, s’emparèrent de la Bretagne ».</ref>. La réconciliation devant le danger commun dut intervenir très rapidement, car dans la donation en faveur de l’[[Abbaye de Landévennec]] (vers [[945]]-[[950]])<ref group=note>Le seul acte authentique de son règne, qui énumère les nombreuses donations faites à l'abbaye dont les paroisses de Batz et du Croisic avec les salines, un monastère Saint-Médard et les églises Saint-Cyr et Sainte-Croix de Nantes.</ref>, on voit le comte ''Iudhael'' signer juste après Alain ''dux Britonum'', entouré de Jutohen l’archevêque de [[Liste des évêques de Dol|Dol]], des évêques [[Hesdren]] de [[Liste des évêques de Nantes|Nantes]], Blendivet de [[Liste des évêques de Vannes|Vannes]] et Salvator d’[[Liste des évêques de Saint-Malo|Aleth]], d’un Houuel ''comes'' et d'un Vuerec (sans doute ses fils illégitimes), et enfin des ''vicecomes'' Iestin, ancêtre des [[Liste des seigneurs, barons et ducs de Retz|sires de Retz]] et Diles (de [[Liste des rois puis comtes de Cornouaille|Cornouaille]])<ref>Cartulaire de Landévennec Charte ''De Baht VVenrann'', {{numéro|XXV}}, {{p.|156-157}}.</ref>. | ||
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+ | Alain Barbetorte développe les liens avec les abbayes de la vallée de la [[Loire]], comme l'[[abbaye Saint-Mesmin de Micy]], dont l'abbé Jacques est promu vers [[950]] à l'[[Liste des évêques de Léon|évêché de Saint-Pol-de-Léon]]<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Noël-Yves |nom1=Tonnerre |titre=Naissance de la Bretagne. Géographie historique et structures sociales de la Bretagne méridionale (Nantais et Vannetais) de la fin du {{s mini-|VIII|e}} à la fin du {{s-|XII|e}} |éditeur=Presses de l'Université d'Angers |lieu=Angers |année=1994 |isbn=2-903075-58-1}} {{p.}}288 note {{numéro|4}}.</ref>. Son union avec une sœur du comte de [[Liste des comtes de Blois|Blois]] montre qu’Alain Barbetorte souhaitait conforter son rôle dans la politique du royaume de [[Francie occidentale]]<ref>''Chronique de Nantes'' {{p.|102}}.</ref>. Sa mort prématurée en 952 met toutefois un terme à ses projets et à son œuvre de restauration de la puissance bretonne<ref>Joëlle Quaghebeur {{opcit}} {{p.}}96.</ref>. | ||
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+ | [[Arthur de la Borderie]] prend en considération la [[Chronique de Nantes]] pour avancer qu'Alain Barbetorte est inhumé dans la [[Collégiale Notre-Dame de Nantes|collégiale Notre-Dame]] à [[Nantes]], ville qu’il avait choisie comme capitale et dont il avait encouragé la reconstruction après les destructions commises par les Normands<ref>[[Arthur de la Borderie]] ''Histoire de Bretagne'' Tome I, {{p.}}27 et note {{numéro|1}}-2.</ref>. Plus récemment, Joëlle Quaghebeur s'appuyant sur l'origine géographique familiale d'Alain, sur le lien privilégié entretenu avec l'abbé Jean et sur le fait que le seul acte authentique de donation à un sanctuaire breton d'Alain concerne l'[[abbaye de Landévennec]], « estime qu'il est envisageable » que la tombe {{numéro|2}} du sanctuaire est la sienne<ref>Joëlle Quaghebeur {{opcit}} {{p.}}57 et {{p.}}99.</ref>. | ||
==脚注== | ==脚注== |
2018年4月13日 (金) 22:21時点における版
アラン2世(フランス語: Alain II de Bretagne、英語: Alan II, Duke of Brittany、?年 - 952年)はフランスのブルターニュ公。ヴァンヌ伯、ナント伯でもある。「バルブトルト(フランス語: Barbetorte、「捻毛公[1]」、「ひねり鬚[2]」)」や、ブルトン語: al louarn(「狡猾公[注 1]」)などのあだ名がある。
アラン2世がブルターニュを継承したころ、フランスはヴァイキングによる略奪に悩まされており、ブルターニュの首府ナントもヴァイキング被害を受けていた。当時の西フランク王国の王ラウールは、ヴァイキングに対してコタンタン半島とアヴランシュをヴァイキングへ渡すことを認めてしまい、ブルターニュの版図はバラバラになってしまった[1]。
アラン2世はドーバー海峡を渡ってイングランドへ逃れ、ウェセックス王国のアゼルスタン王(在位:924年 - 939年)の庇護を受けた[1][注 2]。アゼルスタンのもとには、前のフランス王シャルル3世の子、ルイ(のちのルイ4世)も亡命していた[注 3]。フランスでラウール王が死ぬと、アラン2世とルイはフランスへ戻り、ルイはルイ4世として即位した。
アゼルスタン王を後ろ盾にしたアラン2世は、レンヌ伯ジュエル・ベランジェ、メーヌ伯Hugh I, Count of Maineの協力を得て、ヴァイキング(ノルマン人)からブルターニュを奪い返した。このあとアラン2世は939年にルイ4世への臣従儀礼を行い、ブルターニュ公・ヴァンヌ伯・ナント伯として認められた[1]。
アラン2世はトゥール伯ティボー1世の娘と結婚した。夫婦のあいだに生まれたドロゴはのちにブルターニュ公位を継いだ。ほかに、愛人ユーディトとの間には非嫡出子のオエルとグエレスという子をもうけた。ドロゴが死んだあとはオエルがオエル1世としてブルターニュ公を継ぎ、さらにそのあとはグエレスがブルターニュ公となった。
目次
フランス語
fr:Alain Barbetorte(oldid=144213679)より転記
Alain II de Bretagne, dit « Barbetorte »[4] ou « al louarn » (en breton : « le renard »)[5], (né vers 900[6] - mort en 952 à Nantes) est le fils de Mathuedoï de Poher et petit-fils par sa mère d’Alain le Grand, dernier roi de Bretagne. Il fut comte de Poher puis le premier duc de Bretagne de 936 à 952.
Origine
Alain de Bretagne est le fils du comte Mathuedoï de Poher et d'une fille anonyme d'Alain le Grand. Son père et lui s’exilent au commencement de la décennie 920 auprès du futur roi Athelstan d'Angleterre qui était le parrain d'Alain selon la chronique de Nantes[7].
Ruine de la Bretagne
Après les disparitions successives d'Alain le Grand (mort en 907) et de Gourmaëlon (mort en 913) la Bretagne connait un regain d'attaques de la part des vikings. Ces derniers ne se contentent plus d'expéditions de pillages comme au テンプレート:IXe siècle ni même de se retirer contre paiement d'un tribut de type « Danegeld » mais ils cherchent à se substituer aux dynastes locaux et à établir une principauté comme ils l'ont fait à la même époque en Irlande à Dublin et Limerick, en Angleterre à York et dans le Danelaw, et même en 911 à Rouen. Par ailleurs le vicomte d'Angers [[Foulques Ier d'Anjou|Foulques テンプレート:Ier]] tente de contrôler le pays Nantais[8].
Les établissements religieux sont la première cible des pirates scandinaves et l'abbaye de Landévennec est détruite en 913 pendant que ses moines se réfugient à Montreuil-sur-Mer auprès d'Helgaud de Montreuil (mort en 926) comte de Ponthieu[9] qui périt d'ailleurs en combattant les Normands[10]. Selon le témoignage de la vita de Saint-Gildas Daioc abbé de Saint-Gildas-de-Rhuys et Taneth abbé de Locminé s'établissent en 927 dans le Berry auprès d'Ebbes le Noble de Déols[11]. Salvator évêque d'Aleth, Junan abbé de Léhon et ses moines ainsi que le clergé de Dol-de-Bretagne et de Bayeux gagnent Paris. Un doute subsiste sur la date de l'exil de ces derniers parfois reportée vers 960[12]. Flodoard évoque toutefois ces évènements dans l'entrée de l'année 919 [note 1] et c'est à cette époque que Ragenold s'installe à Nantes et que le comte Robert de France tente en 921 sans succès de le chasser avant qu'il n'attaque les princes du nord de la Francie sous le prétexte aider Charles le Simple contre ses ennemis.
Selon l'interprétation d'Hubert Guillotel, la seconde intervention d'Hugues le Grand et de Herbert II de Vermandois contre Nantes en 927 aurait permis de cantonner les Normands de la Loire à Nantes[note 2] et favorisé le retour de certains émigrés dont Alain fils de Mathuedoï qui aurait été contraint de s'exiler une seconde fois en 931[13] après l'échec de l'insurrection contre les Normands menée avec Bérenger et le massacre des Normands établis en Cornouaille avec leur chef Félécan[note 3]. Selon Hubert Guillotel[14], Hugues de Fleury au début du テンプレート:S- relate le même évènement avec des détails complémentaires[15]テンプレート:,[note 4].
Restauration
[[Fichier:Incursions vikings en Bretagne-fr.svg|thumb|Incursions Vikings des テンプレート:S mini- et テンプレート:S en Bretagne.]] D'après le récit épique fait par Arthur de la Borderie, Jean, abbé de Landévennec, exilé comme les principaux membres de l'aristocratie bretonne depuis 919, revient en Bretagne vers 935, et recrute des tenanciers qui, réfugiés dans les rochers inaccessibles de la côte de Crozon, résistaient aux Vikings sous la direction de deux chefs locaux Amalgod et Wethenoc. Il envoie ensuite des hommes sûrs à la cour d'Æthelstan pour informer de la situation Alain, fils de Mathuedoï, et le presser de prendre la direction des Bretons. Jean regroupe des partisans afin de lui fournir une petite armée, et lui fait prêter serment par Amalgod et Wethenoc[16].
À l’initiative de l’abbé Jean de Landévennec, avec l’aide d’une troupe de Bretons exilés et d’Anglais [note 5], Alain débarque en 936 en Bretagne près de Dol-de-Bretagne, et attaque ensuite le camp de Péran[17]テンプレート:, [note 6]. Il combat les Normands à Plourivo avant de marcher sur la Loire et Nantes et de les en chasser en 937[18]テンプレート:,[note 7]. Cependant aucun texte d'époque ni aucune trace archéologique ne mentionne l'existence d'une telle bataille à Plourivo[19]. Il est reconnu comme « Brittonum dux » en 938[20].
Selon Hubert Guillotel[21], cette restauration n'est pas seulement liée à une victoire militaire, elle serait intervenue avec celle de Louis d'Outremer dans le cadre d'une négociation diplomatique globale entre la mort du roi Raoul le 14/15 janvier, et le sacre de Louis IV de France, le テンプレート:Date, et qui incluait le roi Æthelstan d'Angleterre, les princes rivaux de la Francie du nord, Hugues le Grand et Herbert II de Vermandois, ainsi que [[Guillaume Ier de Normandie|Guillaume テンプレート:Ier de Normandie]], qui aurait abandonné son soutien aux Normands de la Loire après, selon Flodoard[22], avoir reçu, en 933, du roi Raoul de France les régions qu'il identifie avec le Cotentin et l'Avranchin[23].
Règne
Pendant les premières années de son gouvernement Alain demeure proche d'Hugues le Grand et il combat les Normands aux côtés de Hugues, comte du Maine un fidèle du comte de Paris[24]. La libération s’achève le テンプレート:Date, par la victoire de Trans non loin des rives du Couesnon sur les Normands[25] avec l’aide du comte de Rennes Juhel Bérenger et du comte du Mans [[Hugues Ier du Maine|Hugues テンプレート:Ier]] [26]. Cette date serait devenue la « fête nationale des Bretons ». Alain doit renoncer au Cotentin, à l’Avranchin et au territoire situé à l’ouest de la Mayenne. Quant au comté de Nantes, il avait été, un temps, sous l’obédience angevine de [[Foulque Ier d'Anjou|Foulque テンプレート:Ier d’Anjou]] qui le revendiquait depuis 914[27]. En 942 Alain Barbetorte devient allié de Louis IV d’Outremer, qu’il a connu lors de leur exil en Angleterre, et dont il devient le « fidèle » à Rouen[28]テンプレート:,[note 8], ainsi qu’avec [[Thibaud Ier de Blois|Thibaud Iテンプレート:Er le Tricheur]], comte de Blois, de Tours et de Chartres. Il conclut la même année une étroite alliance avec Guillaume Tête d'Étoupe, duc d’Aquitaine, qui lui permet d’obtenir au sud de la Loire les pagi de Mauges, Tiffauges et Herbauges[29].
Au témoignage de Dudon de Saint-Quentin repris par Guillaume de Jumièges, les « Bretons Bérenger et Alain » sont présents aux côtés du duc Guillaume de Normandie lorsque celui-ci est tué le テンプレート:Date à Picquigny dans la Somme, dans un guet-apens lors d'une entrevue avec Arnoul Ier de Flandre[30].
En 944, selon la Chronique de Flodoard, il se livre à une guerre fratricide avec Juhel Bérenger de Rennes que les Scandinaves mettent à profit pour piller de nouveau la Bretagne[note 9]. La réconciliation devant le danger commun dut intervenir très rapidement, car dans la donation en faveur de l’Abbaye de Landévennec (vers 945-950)[note 10], on voit le comte Iudhael signer juste après Alain dux Britonum, entouré de Jutohen l’archevêque de Dol, des évêques Hesdren de Nantes, Blendivet de Vannes et Salvator d’Aleth, d’un Houuel comes et d'un Vuerec (sans doute ses fils illégitimes), et enfin des vicecomes Iestin, ancêtre des sires de Retz et Diles (de Cornouaille)[31].
Alain Barbetorte développe les liens avec les abbayes de la vallée de la Loire, comme l'abbaye Saint-Mesmin de Micy, dont l'abbé Jacques est promu vers 950 à l'évêché de Saint-Pol-de-Léon[32]. Son union avec une sœur du comte de Blois montre qu’Alain Barbetorte souhaitait conforter son rôle dans la politique du royaume de Francie occidentale[33]. Sa mort prématurée en 952 met toutefois un terme à ses projets et à son œuvre de restauration de la puissance bretonne[34].
Arthur de la Borderie prend en considération la Chronique de Nantes pour avancer qu'Alain Barbetorte est inhumé dans la collégiale Notre-Dame à Nantes, ville qu’il avait choisie comme capitale et dont il avait encouragé la reconstruction après les destructions commises par les Normands[35]. Plus récemment, Joëlle Quaghebeur s'appuyant sur l'origine géographique familiale d'Alain, sur le lien privilégié entretenu avec l'abbé Jean et sur le fait que le seul acte authentique de donation à un sanctuaire breton d'Alain concerne l'abbaye de Landévennec, « estime qu'il est envisageable » que la tombe テンプレート:Numéro du sanctuaire est la sienne[36].
脚注
注釈
- ↑ 「al louarn」はブルトン語で「キツネ」の意。
- ↑ アゼルスタン王は、七王国に分裂していたイングランドの統一を半ば達成し、姉妹をドイツやフランスの王へ嫁がせて内外に関係を強化していた[3]。
- ↑ シャルル3世と戦って王位を奪ったのがラウールで、このときにまだ幼児だったルイはイギリスへ逃がされていた。
出典
- ↑ 1.0 1.1 1.2 1.3 『フランス史1 ―先史~15世紀―』p179
- ↑ 『ケルト歴史地図』p68-69「ブルターニュの王国 700~939年」
- ↑ 『フランス史1 ―先史~15世紀―』p162-164
- ↑ à la barbe mal plantée ou hirsute selon Henri Waquet « sur le sobriquet de Barbetorte » Notes de lectures, dans : Annales de Bretagne, Tome 51, numéro 1, 1944. テンプレート:P.230-231.
- ↑ surnom utilisé dans le Barzaz-Breiz de Théodore Hersart de La Villemarqué au XIXe siècle
- ↑ Joëlle Quaghebeur La Cornouaille du テンプレート:S mini- au テンプレート:S- PUR Rennes (2002) テンプレート:ISBN テンプレート:P.99
- ↑ Arthur de la Borderie Histoire de la Bretagne, 1899 réédition par Joseph Floch à Mayenne 1975. vol. II テンプレート:P.387.
- ↑ テンプレート:Ouvrage. Il prend le titre de « Foulque comte de Nantes et vicomte d'Angers » dans un acte du テンプレート:Date テンプレート:P.375.
- ↑ Marc Simon o.s.b l'Abbaye de Landévennec de saint Guénolé à nos jours Éditions Ouest-France, Rennes 1985 テンプレート:ISBN テンプレート:P.68-69.
- ↑ Ferdinand Lot, Date de l'exode des corps des saints hors de Bretagne, Annales de Bretagne 1899-1900, tome XV, テンプレート:P.60-76.
- ↑ André Chédeville et Hubert Guillotel テンプレート:Opcit テンプレート:P.383-384.
- ↑ René Merlet, « Les origines du monastère de Saint-Magloire de Paris », dans : Bibliothèque de l'école des chartes, 1895, tome 56, テンプレート:P.237-273.
- ↑ Dom Bède Plaine Les invasions des Normands en Armorique et la translation générale des Saints bretons Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Tome XXVI, 1899, テンプレート:P.320.
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- ↑ Jean-Christophe Cassard, Le siècle des Vikings en Bretagne, Les Universels, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1996, テンプレート:P.90-91.
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- ↑ Bataille de Plourivo contre les normands, mythe ou réalité - Les batailles de l'Histoire de Bretagne - Institut culturel de Bretagne].
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- ↑ André Chédeville et Hubert Guillotel テンプレート:P.397-400.
- ↑ André Chédeville & Noël-Yves Tonnerre La Bretagne féodale XIe-XIIIe siècle éditions Ouest-France, Rennes 1987, テンプレート:ISBN テンプレート:P.27
- ↑ Jean Renaud Les Vikings et les Celtes Ouest-France Université Rennes (1992) テンプレート:ISBN テンプレート:P.140-141,
- ↑ Chronique de Flodoard AD 939, テンプレート:P.82 : « Les Bretons combattirent avec les Normands, remportèrent la victoire et l'on dit qu’ils prirent un fort à ces derniers ».
- ↑ André Chédeville et Hubert Guillotel テンプレート:Opcit テンプレート:P.373, il prend le titre de « Foulque comte de Nantes et vicomte d'Angers » dans un acte du テンプレート:Date.
- ↑ Paul Jeulin, « L'hommage de la Bretagne en droit et dans les faits », dans : Annales de Bretagne, tome 41, numéro 3-4, 1934, テンプレート:P.408.
- ↑ Naissance de la Bretagne, Noël-Yves Tonnerre テンプレート:P., l’œuvre de Barbetorte.
- ↑ François Neveux, La Normandie des ducs aux rois テンプレート:S mini--テンプレート:S mini- siècles Éditions Ouest-France, Rennes, 1998, テンプレート:ISBN テンプレート:P.37.
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- ↑ Joëlle Quaghebeur テンプレート:Opcit テンプレート:P.96.
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- ↑ Joëlle Quaghebeur テンプレート:Opcit テンプレート:P.57 et テンプレート:P.99.
書誌情報
- 世界歴史大系『フランス史1 ―先史~15世紀―』,柴田三千雄・樺山紘一・福井憲彦/編,山川出版社,1995,2005,ISBN 4-634-46090-4
- 世界歴史大系『イギリス史1 ―先史~中世―』,青山吉信・飯島啓二・永井一郎・城戸毅/著,青山吉信/編,山川出版社,1991,2006(第5刷),ISBN 4-634-46010-6
- 『ケルト歴史地図』,ジョン・ヘイウッド/著,井村君江/訳,東京書籍,2003,ISBN 9784487797387
関連図書
外部リンク
関連項目
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