アラン2世 (ブルターニュ公)
アラン2世(フランス語: Alain II de Bretagne、英語: Alan II, Duke of Brittany、?年 - 952年)はフランスのブルターニュ公。ヴァンヌ伯、ナント伯でもある。「バルブトルト(フランス語: Barbetorte、「捻毛公[1]」、「ひねり鬚[2]」)」や、ブルトン語: al louarn(「狡猾公[注 1]」)などのあだ名がある。
アラン2世がブルターニュを継承したころ、フランスはヴァイキングによる略奪に悩まされており、ブルターニュの首府ナントもヴァイキング被害を受けていた。当時の西フランク王国の王ラウールは、ヴァイキングに対してコタンタン半島とアヴランシュをヴァイキングへ渡すことを認めてしまい、ブルターニュの版図はバラバラになってしまった[1]。
アラン2世はドーバー海峡を渡ってイングランドへ逃れ、ウェセックス王国のアゼルスタン王(在位:924年 - 939年)の庇護を受けた[1][注 2]。アゼルスタンのもとには、前のフランス王シャルル3世の子、ルイ(のちのルイ4世)も亡命していた[注 3]。フランスでラウール王が死ぬと、アラン2世とルイはフランスへ戻り、ルイはルイ4世として即位した。
アゼルスタン王を後ろ盾にしたアラン2世は、レンヌ伯ジュエル・ベランジェ、メーヌ伯Hugh I, Count of Maineの協力を得て、ヴァイキング(ノルマン人)からブルターニュを奪い返した。このあとアラン2世は939年にルイ4世への臣従儀礼を行い、ブルターニュ公・ヴァンヌ伯・ナント伯として認められた[1]。
アラン2世はトゥール伯ティボー1世の娘と結婚した。夫婦のあいだに生まれたドロゴはのちにブルターニュ公位を継いだ。ほかに、愛人ユーディトとの間には非嫡出子のオエルとグエレスという子をもうけた。ドロゴが死んだあとはオエルがオエル1世としてブルターニュ公を継ぎ、さらにそのあとはグエレスがブルターニュ公となった。
目次
フランス語
fr:Alain Barbetorte(oldid=144213679)より転記
アラン2世(フランス語: Alain II de Bretagne、英語: Alan II, Duke of Brittany、900年頃 - 952年)はフランスのブルターニュ公。ヴァンヌ伯、ナント伯でもある。「バルブトルト(フランス語: Barbetorte、「捻毛公[1]」、「ひねり鬚[2]」)」や、ブルトン語: al louarn(「狡猾公[注 4]」)などのあだ名がある。
父親はポエール伯マテュイディ(Mathuedoï de Poher、母親の父親はブルターニュ王国の最後の王、アラン1世。
アラン2世は、はじめはポエール伯で、その後に初代のブルターニュ公となった。在位期間は936年から952年である。
Alain II de Bretagne, dit « Barbetorte »[4] ou « al louarn » (en breton : « le renard »)[5], (né vers 900[6] - mort en 952 à Nantes) est le fils de Mathuedoï de Poher et petit-fils par sa mère d’Alain le Grand, dernier roi de Bretagne. Il fut comte de Poher puis le premier duc de Bretagne de 936 à 952.
出自
アラン2世は、ポエール伯マテュイディと、ブルターニュ王アラン1世の娘(名前は不詳)の間に生まれた。『ナント年代記』の記述では、920年代に、アラン2世や父のポエール伯らはブルターニュを追われ、イギリス・ウェセックス王国のアゼルスタンのもとへ亡命した。アゼルスタンはまもなくウェセックス王となり(在位:924年 - 939年)、アラン2世らの「育ての親」となった[7]。
Alain de Bretagne is the son of Count Mathuedoï de Poher and an anonymous girl of Alain le Grand. He and his father exile themselves at the beginning of the 920s to the future king Athelstan of England who was the godfather of Alain according to the chronicle of Nantes
Alain de Bretagne est le fils du comte Mathuedoï de Poher et d'une fille anonyme d'Alain le Grand. Son père et lui s’exilent au commencement de la décennie 920 auprès du futur roi Athelstan d'Angleterre qui était le parrain d'Alain selon la chronique de Nantes[8].
Ruine de la Bretagne
Après les disparitions successives d'Alain le Grand (mort en 907) et de Gourmaëlon (mort en 913) la Bretagne connait un regain d'attaques de la part des vikings. Ces derniers ne se contentent plus d'expéditions de pillages comme au テンプレート:IXe siècle ni même de se retirer contre paiement d'un tribut de type « Danegeld » mais ils cherchent à se substituer aux dynastes locaux et à établir une principauté comme ils l'ont fait à la même époque en Irlande à Dublin et Limerick, en Angleterre à York et dans le Danelaw, et même en 911 à Rouen. Par ailleurs le vicomte d'Angers [[Foulques Ier d'Anjou|Foulques テンプレート:Ier]] tente de contrôler le pays Nantais[9].
Les établissements religieux sont la première cible des pirates scandinaves et l'abbaye de Landévennec est détruite en 913 pendant que ses moines se réfugient à Montreuil-sur-Mer auprès d'Helgaud de Montreuil (mort en 926) comte de Ponthieu[10] qui périt d'ailleurs en combattant les Normands[11]. Selon le témoignage de la vita de Saint-Gildas Daioc abbé de Saint-Gildas-de-Rhuys et Taneth abbé de Locminé s'établissent en 927 dans le Berry auprès d'Ebbes le Noble de Déols[12]. Salvator évêque d'Aleth, Junan abbé de Léhon et ses moines ainsi que le clergé de Dol-de-Bretagne et de Bayeux gagnent Paris. Un doute subsiste sur la date de l'exil de ces derniers parfois reportée vers 960[13]. Flodoard évoque toutefois ces évènements dans l'entrée de l'année 919 [note 1] et c'est à cette époque que Ragenold s'installe à Nantes et que le comte Robert de France tente en 921 sans succès de le chasser avant qu'il n'attaque les princes du nord de la Francie sous le prétexte aider Charles le Simple contre ses ennemis.
Selon l'interprétation d'Hubert Guillotel, la seconde intervention d'Hugues le Grand et de Herbert II de Vermandois contre Nantes en 927 aurait permis de cantonner les Normands de la Loire à Nantes[note 2] et favorisé le retour de certains émigrés dont Alain fils de Mathuedoï qui aurait été contraint de s'exiler une seconde fois en 931[14] après l'échec de l'insurrection contre les Normands menée avec Bérenger et le massacre des Normands établis en Cornouaille avec leur chef Félécan[note 3]. Selon Hubert Guillotel[15], Hugues de Fleury au début du テンプレート:S- relate le même évènement avec des détails complémentaires[16]テンプレート:,[note 4].
Restauration
[[Fichier:Incursions vikings en Bretagne-fr.svg|thumb|Incursions Vikings des テンプレート:S mini- et テンプレート:S en Bretagne.]] D'après le récit épique fait par Arthur de la Borderie, Jean, abbé de Landévennec, exilé comme les principaux membres de l'aristocratie bretonne depuis 919, revient en Bretagne vers 935, et recrute des tenanciers qui, réfugiés dans les rochers inaccessibles de la côte de Crozon, résistaient aux Vikings sous la direction de deux chefs locaux Amalgod et Wethenoc. Il envoie ensuite des hommes sûrs à la cour d'Æthelstan pour informer de la situation Alain, fils de Mathuedoï, et le presser de prendre la direction des Bretons. Jean regroupe des partisans afin de lui fournir une petite armée, et lui fait prêter serment par Amalgod et Wethenoc[17].
À l’initiative de l’abbé Jean de Landévennec, avec l’aide d’une troupe de Bretons exilés et d’Anglais [note 5], Alain débarque en 936 en Bretagne près de Dol-de-Bretagne, et attaque ensuite le camp de Péran[18]テンプレート:, [note 6]. Il combat les Normands à Plourivo avant de marcher sur la Loire et Nantes et de les en chasser en 937[19]テンプレート:,[note 7]. Cependant aucun texte d'époque ni aucune trace archéologique ne mentionne l'existence d'une telle bataille à Plourivo[20]. Il est reconnu comme « Brittonum dux » en 938[21].
Selon Hubert Guillotel[22], cette restauration n'est pas seulement liée à une victoire militaire, elle serait intervenue avec celle de Louis d'Outremer dans le cadre d'une négociation diplomatique globale entre la mort du roi Raoul le 14/15 janvier, et le sacre de Louis IV de France, le テンプレート:Date, et qui incluait le roi Æthelstan d'Angleterre, les princes rivaux de la Francie du nord, Hugues le Grand et Herbert II de Vermandois, ainsi que [[Guillaume Ier de Normandie|Guillaume テンプレート:Ier de Normandie]], qui aurait abandonné son soutien aux Normands de la Loire après, selon Flodoard[23], avoir reçu, en 933, du roi Raoul de France les régions qu'il identifie avec le Cotentin et l'Avranchin[24].
Règne
Pendant les premières années de son gouvernement Alain demeure proche d'Hugues le Grand et il combat les Normands aux côtés de Hugues, comte du Maine un fidèle du comte de Paris[25]. La libération s’achève le テンプレート:Date, par la victoire de Trans non loin des rives du Couesnon sur les Normands[26] avec l’aide du comte de Rennes Juhel Bérenger et du comte du Mans [[Hugues Ier du Maine|Hugues テンプレート:Ier]] [27]. Cette date serait devenue la « fête nationale des Bretons ». Alain doit renoncer au Cotentin, à l’Avranchin et au territoire situé à l’ouest de la Mayenne. Quant au comté de Nantes, il avait été, un temps, sous l’obédience angevine de [[Foulque Ier d'Anjou|Foulque テンプレート:Ier d’Anjou]] qui le revendiquait depuis 914[28]. En 942 Alain Barbetorte devient allié de Louis IV d’Outremer, qu’il a connu lors de leur exil en Angleterre, et dont il devient le « fidèle » à Rouen[29]テンプレート:,[note 8], ainsi qu’avec [[Thibaud Ier de Blois|Thibaud Iテンプレート:Er le Tricheur]], comte de Blois, de Tours et de Chartres. Il conclut la même année une étroite alliance avec Guillaume Tête d'Étoupe, duc d’Aquitaine, qui lui permet d’obtenir au sud de la Loire les pagi de Mauges, Tiffauges et Herbauges[30].
Au témoignage de Dudon de Saint-Quentin repris par Guillaume de Jumièges, les « Bretons Bérenger et Alain » sont présents aux côtés du duc Guillaume de Normandie lorsque celui-ci est tué le テンプレート:Date à Picquigny dans la Somme, dans un guet-apens lors d'une entrevue avec Arnoul Ier de Flandre[31].
En 944, selon la Chronique de Flodoard, il se livre à une guerre fratricide avec Juhel Bérenger de Rennes que les Scandinaves mettent à profit pour piller de nouveau la Bretagne[note 9]. La réconciliation devant le danger commun dut intervenir très rapidement, car dans la donation en faveur de l’Abbaye de Landévennec (vers 945-950)[note 10], on voit le comte Iudhael signer juste après Alain dux Britonum, entouré de Jutohen l’archevêque de Dol, des évêques Hesdren de Nantes, Blendivet de Vannes et Salvator d’Aleth, d’un Houuel comes et d'un Vuerec (sans doute ses fils illégitimes), et enfin des vicecomes Iestin, ancêtre des sires de Retz et Diles (de Cornouaille)[32].
Alain Barbetorte développe les liens avec les abbayes de la vallée de la Loire, comme l'abbaye Saint-Mesmin de Micy, dont l'abbé Jacques est promu vers 950 à l'évêché de Saint-Pol-de-Léon[33]. Son union avec une sœur du comte de Blois montre qu’Alain Barbetorte souhaitait conforter son rôle dans la politique du royaume de Francie occidentale[34]. Sa mort prématurée en 952 met toutefois un terme à ses projets et à son œuvre de restauration de la puissance bretonne[35].
Arthur de la Borderie prend en considération la Chronique de Nantes pour avancer qu'Alain Barbetorte est inhumé dans la collégiale Notre-Dame à Nantes, ville qu’il avait choisie comme capitale et dont il avait encouragé la reconstruction après les destructions commises par les Normands[36]. Plus récemment, Joëlle Quaghebeur s'appuyant sur l'origine géographique familiale d'Alain, sur le lien privilégié entretenu avec l'abbé Jean et sur le fait que le seul acte authentique de donation à un sanctuaire breton d'Alain concerne l'abbaye de Landévennec, « estime qu'il est envisageable » que la tombe テンプレート:Numéro du sanctuaire est la sienne[37].
脚注
注釈
- ↑ 「al louarn」はブルトン語で「キツネ」の意。
- ↑ アゼルスタン王は、七王国に分裂していたイングランドの統一を半ば達成し、姉妹をドイツやフランスの王へ嫁がせて内外に関係を強化していた[3]。
- ↑ シャルル3世と戦って王位を奪ったのがラウールで、このときにまだ幼児だったルイはイギリスへ逃がされていた。
- ↑ 「al louarn」はブルトン語で「キツネ」の意。
出典
- ↑ 1.0 1.1 1.2 1.3 1.4 『フランス史1 ―先史~15世紀―』p179
- ↑ 2.0 2.1 『ケルト歴史地図』p68-69「ブルターニュの王国 700~939年」
- ↑ 『フランス史1 ―先史~15世紀―』p162-164
- ↑ à la barbe mal plantée ou hirsute selon Henri Waquet « sur le sobriquet de Barbetorte » Notes de lectures, dans : Annales de Bretagne, Tome 51, numéro 1, 1944. テンプレート:P.230-231.
- ↑ surnom utilisé dans le Barzaz-Breiz de Théodore Hersart de La Villemarqué au XIXe siècle
- ↑ Joëlle Quaghebeur La Cornouaille du テンプレート:S mini- au テンプレート:S- PUR Rennes (2002) テンプレート:ISBN テンプレート:P.99
- ↑ Arthur de la Borderie Histoire de la Bretagne, 1899 réédition par Joseph Floch à Mayenne 1975. vol. II p.387.
- ↑ Arthur de la Borderie Histoire de la Bretagne, 1899 réédition par Joseph Floch à Mayenne 1975. vol. II テンプレート:P.387.
- ↑ テンプレート:Ouvrage. Il prend le titre de « Foulque comte de Nantes et vicomte d'Angers » dans un acte du テンプレート:Date テンプレート:P.375.
- ↑ Marc Simon o.s.b l'Abbaye de Landévennec de saint Guénolé à nos jours Éditions Ouest-France, Rennes 1985 テンプレート:ISBN テンプレート:P.68-69.
- ↑ Ferdinand Lot, Date de l'exode des corps des saints hors de Bretagne, Annales de Bretagne 1899-1900, tome XV, テンプレート:P.60-76.
- ↑ André Chédeville et Hubert Guillotel テンプレート:Opcit テンプレート:P.383-384.
- ↑ René Merlet, « Les origines du monastère de Saint-Magloire de Paris », dans : Bibliothèque de l'école des chartes, 1895, tome 56, テンプレート:P.237-273.
- ↑ Dom Bède Plaine Les invasions des Normands en Armorique et la translation générale des Saints bretons Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Tome XXVI, 1899, テンプレート:P.320.
- ↑ André Chédeville et Hubert Guillotel テンプレート:Opcit テンプレート:P.392-393.
- ↑ Jean-Christophe Cassard, Le siècle des Vikings en Bretagne, Les Universels, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1996, テンプレート:P.90-91.
- ↑ Arthur de la Borderie テンプレート:Opcit テンプレート:P.386.
- ↑ Jean Pierre Nicolardot, Philippe Guigon Philippe « Une forteresse du テンプレート:S- : le Camp de Péran à Plédran (Côtes d'Armor) », dans : Revue archéologique de l'ouest, tome 8, 1991. テンプレート:P.123-157.
- ↑ Jean-Christophe Cassard テンプレート:Opcit テンプレート:P.94.
- ↑ Bataille de Plourivo contre les normands, mythe ou réalité - Les batailles de l'Histoire de Bretagne - Institut culturel de Bretagne].
- ↑ Arthur de la Borderie テンプレート:Opcit テンプレート:P.395.
- ↑ André Chédeville et Hubert Guillotel テンプレート:P.397-398.
- ↑ Chronique de Flodoard AD 933, テンプレート:P.62 « la terre des Bretons située sur le bord de la mer ».
- ↑ André Chédeville et Hubert Guillotel テンプレート:P.397-400.
- ↑ André Chédeville & Noël-Yves Tonnerre La Bretagne féodale XIe-XIIIe siècle éditions Ouest-France, Rennes 1987, テンプレート:ISBN テンプレート:P.27
- ↑ Jean Renaud Les Vikings et les Celtes Ouest-France Université Rennes (1992) テンプレート:ISBN テンプレート:P.140-141,
- ↑ Chronique de Flodoard AD 939, テンプレート:P.82 : « Les Bretons combattirent avec les Normands, remportèrent la victoire et l'on dit qu’ils prirent un fort à ces derniers ».
- ↑ André Chédeville et Hubert Guillotel テンプレート:Opcit テンプレート:P.373, il prend le titre de « Foulque comte de Nantes et vicomte d'Angers » dans un acte du テンプレート:Date.
- ↑ Paul Jeulin, « L'hommage de la Bretagne en droit et dans les faits », dans : Annales de Bretagne, tome 41, numéro 3-4, 1934, テンプレート:P.408.
- ↑ Naissance de la Bretagne, Noël-Yves Tonnerre テンプレート:P., l’œuvre de Barbetorte.
- ↑ François Neveux, La Normandie des ducs aux rois テンプレート:S mini--テンプレート:S mini- siècles Éditions Ouest-France, Rennes, 1998, テンプレート:ISBN テンプレート:P.37.
- ↑ Cartulaire de Landévennec Charte De Baht VVenrann, テンプレート:Numéro, テンプレート:P..
- ↑ テンプレート:Ouvrage テンプレート:P.288 note テンプレート:Numéro.
- ↑ Chronique de Nantes テンプレート:P..
- ↑ Joëlle Quaghebeur テンプレート:Opcit テンプレート:P.96.
- ↑ Arthur de la Borderie Histoire de Bretagne Tome I, テンプレート:P.27 et note テンプレート:Numéro-2.
- ↑ Joëlle Quaghebeur テンプレート:Opcit テンプレート:P.57 et テンプレート:P.99.
書誌情報
- 世界歴史大系『フランス史1 ―先史~15世紀―』,柴田三千雄・樺山紘一・福井憲彦/編,山川出版社,1995,2005,ISBN 4-634-46090-4
- 世界歴史大系『イギリス史1 ―先史~中世―』,青山吉信・飯島啓二・永井一郎・城戸毅/著,青山吉信/編,山川出版社,1991,2006(第5刷),ISBN 4-634-46010-6
- 『ケルト歴史地図』,ジョン・ヘイウッド/著,井村君江/訳,東京書籍,2003,ISBN 9784487797387
関連図書
外部リンク
関連項目
テンプレート:Commons&cat
引用エラー: 「note」という名前のグループの <ref>
タグがありますが、対応する <references group="note"/>
タグが見つからない、または閉じる </ref>
タグがありません